Dans un monde où les échanges digitaux dominent, la citation « la fraude à l’identité est la mère de toutes les fraudes » prend tout son sens. Chaque escroquerie — qu’elle soit bancaire, sociale, RH, ou liée à l’immigration — repose sur un point de départ commun : une identité falsifiée ou usurpée.
Une fraude identitaire en forte croissance
En Europe, les tentatives de fraude identitaire ont bondi de près de 90 % en quatre ans. Cette explosion illustre une réalité simple : les fraudeurs innovent plus rapidement que les systèmes de contrôle.
Les technologies d’intelligence artificielle, les deepfakes et les identités synthétiques bouleversent les pratiques traditionnelles. Elles permettent de falsifier une photo de carte d’identité, de truquer un passeport ou de créer un visage de toutes pièces pour contourner une procédure de vérification d’identité.
Immigration, travail illégal et faux documents
Documents falsifiés et flux migratoires
Dans le cadre de l’immigration irrégulière, les fraudeurs utilisent fréquemment de faux documents : cartes d’identité, passeports, titres de séjour ou permis de travail. Ces pièces contrefaites servent à franchir les frontières, mais aussi à obtenir un emploi ou des prestations sociales.
En Europe, des bases comme FADO (False and Authentic Documents Online) répertorient les modèles de cartes d’identité et passeports authentiques et contrefaits pour aider les experts à repérer les fraudes. Leur existence rappelle l’ampleur des risques liés à la circulation de documents falsifiés.
Travail illégal et responsabilité des employeurs
Le secteur de l’intérim et des services RH est particulièrement exposé. Les processus rapides d’onboarding favorisent parfois le passage de faux documents. Or la loi impose aux employeurs de vérifier les originaux (carte d’identité, passeport, titre de séjour) présentés par un candidat. En cas de fraude, les entreprises peuvent être lourdement sanctionnées.
L’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) souligne régulièrement que la fraude documentaire alimente directement l’emploi clandestin. Sur les chantiers ou dans les secteurs en tension, la vigilance documentaire est donc une priorité.
Onboarding, KYC et biométrie : des enjeux stratégiques
Le concept de KYC (Know Your Customer/Know Your Employee), appliqué d’abord au secteur bancaire, s’impose désormais dans les RH, l’intérim et la sûreté des sites. Il ne s’agit plus seulement de vérifier une pièce d’identité, mais de garantir que l’ensemble du dossier présenté est cohérent : justificatifs, autorisations de travail, diplômes.
L’intégration de la biométrie (comparaison faciale, détection de vivacité) dans les solutions digitales de vérification d’identité renforce ce processus. En liant un visage réel à une carte d’identité ou un passeport présenté, la fraude devient beaucoup plus difficile.
C’est un enjeu majeur dans l’onboarding digital : sécuriser l’entrée en relation dès le départ, qu’il s’agisse d’un collaborateur, d’un intérimaire ou d’un visiteur.
La fraude identitaire : racine de toutes les menaces
Toutes les autres formes de fraude — financière, sociale, fiscale, cyber ou liée au travail illégal — s’appuient sur la même faille initiale : l’usurpation ou la falsification d’une identité.
C’est pourquoi « la fraude à l’identité est la mère de toutes les fraudes » n’est pas qu’une formule : c’est une réalité opérationnelle qui doit guider les stratégies de sécurité et de conformité.
L’expertise CTMS au service de la vérification d’identité
Depuis plus de 26 ans, CTMS accompagne les entreprises et les institutions avec des solutions digitales de vérification d’identité, modulaires et adaptées à chaque contexte.
- KYC et onboarding digital pour sécuriser l’entrée en relation dès les premiers instants.
- Biométrie et contrôle documentaire pour fiabiliser la comparaison entre un individu et son document d’identité.
- Outils matériels et bases d’authenticité pour détecter efficacement les faux passeports, cartes d’identité ou titres de séjour.
En combinant digital et expertise documentaire, CTMS propose une approche à 360° qui permet de réduire durablement les risques liés à l’immigration frauduleuse, au travail illégal, à l’usurpation d’identité et aux fraudes KYC.
La fraude identitaire n’est pas une menace parmi d’autres : elle est la racine de toutes les autres. Ignorer ce fait, c’est accepter que les systèmes d’onboarding, de KYC ou de sécurité restent poreux.
Avec ses solutions digitales, ses outils de biométrie et sa maîtrise documentaire, CTMS donne aux organisations le pouvoir de refuser la fraude et de sécuriser l’avenir.