Le recrutement dans le secteur de l’intérim est désormais largement digitalisé. Les agences et les entreprises doivent trouver des candidats disponibles en urgence, souvent en 24 heures, et les intégrer rapidement dans leurs équipes. Les entretiens vidéo et l’envoi de dossiers par e-mail ou via des applications mobiles se sont imposés comme la norme. Cette évolution, bien qu’efficace, a un revers : elle multiplie les risques de fraude documentaire et de fraude identitaire. Les CNI, permis de travail, permis de conduire ou titres de séjour falsifiés sont plus difficiles à détecter lorsque tout se déroule à distance, sans rencontre physique.

Dans ce contexte, la vérification d’identité devient un enjeu critique. Les agences d’intérim et les DRH doivent non seulement accélérer le on boarding des candidats, mais aussi s’assurer que chaque document présenté est authentique et que la personne correspond bien au dossier.

Fraude documentaire et fraude identitaire : une explosion des risques

Chaque année, plus de 18 000 faux titres sont interceptés par les autorités françaises. Les CNI, titres de séjour, permis de conduire ou diplômes contrefaits se multiplient. Dans l’intérim, où la rapidité prime, il est facile pour un fraudeur de se présenter avec des documents falsifiés.

Les chiffres sont alarmants : les redressements liés au travail illégal ont atteint 1,177 milliard d’euros en 2023, soit +49 % par rapport à l’année précédente. Pour les entreprises, les conséquences sont lourdes : perte de temps, risques juridiques, et image ternie en cas de fraude identitaire avérée.

DRH et agences d’intérim : des obligations légales strictes

Le Code du travail impose une vérification d’identité dès l’embauche. Les DRH et agences doivent contrôler l’authenticité des documents (CNI, permis de travail, permis de conduire, justificatifs de domicile). Le non-respect de cette obligation peut engager leur responsabilité : jusqu’à 45 000 € d’amende et 3 ans de prison.

Ces contraintes font de la vérification d’identité et des processus KYC (Know Your Customer/Employee) des leviers stratégiques. Sans outils adaptés, les DRH s’exposent à des fraudes coûteuses, à une usurpation d’identité et à des sanctions pénales.

Les limites des vérifications classiques

Face aux faux documents sophistiqués, un contrôle manuel ou visuel ne suffit plus. Un scan PDF ou une photo d’une CNI ne garantit pas l’authenticité. L’urgence des missions intérimaires augmente le risque d’erreur et de fraude documentaire, car il n’y a pas de temps pour une analyse approfondie.

L’onboarding mobile avec biométrie : une réponse efficace

Les solutions comme Easyconform permettent un on boarding rapide et sécurisé, directement depuis un smartphone ou un ordinateur. Le candidat envoie sa CNI, son permis de travail, son permis de conduire, ses diplômes ou justificatifs.

La biométrie et le face-matching valident l’identité du candidat : un selfie est comparé à la photo de la pièce d’identité en temps réel. Ce processus bloque immédiatement les tentatives de fraude identitaire et garantit une vérification d’identité fiable.

Intégrer le KYC dans le processus RH intérim

Le KYC, largement utilisé dans la finance, devient un incontournable pour les DRH et les agences d’intérim. Il va au-delà de la simple vérification d’identité en analysant la cohérence des données : permis de travail, titres de séjour, diplômes, justificatifs de domicile, RIB, etc.

Grâce au KYC, chaque dossier candidat est validé dans sa globalité, avec une traçabilité complète. Les agences peuvent prouver leur vigilance et éviter les litiges liés à l’usurpation ou à la fraude documentaire.

Un investissement stratégique qui fait gagner temps et argent

Mettre en place un on boarding digital avec biométrie et KYC réduit les coûts liés à la fraude : plus de contentieux, moins de pertes financières et un gain de temps pour les équipes RH. La vérification d’identité automatisée permet de traiter en quelques minutes ce qui demandait auparavant plusieurs heures, tout en augmentant la fiabilité du processus.

Publié le : septembre 1st, 2025 / Catégories : KYC /
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